Depuis sa création en 1891 jusqu’à aujourd’hui, le Centre Hospitalier Arthur Gardiner a connu de nombreuses évolutions liées à son environnement. L’Hôpital a sans cesse adapté son offre de soins cherchant à promouvoir une prise en charge humaine des personnes accueillies

Hopital Arthur Gardiner - Buste du fondateur
Le buste du fondateur : Arthur Gardiner
Hopital Arthur Gardiner - vue du XIXième siècle
La Providence au XIXième siècle

XIX-ième siècle

Fin 2009, l’Hôpital Gardiner a célébré le 100ème anniversaire de la mort de son fondateur, Arthur Gardiner. Ses proches le surnommaient le « mendiant volontaire », le gouvernement lui ayant attribué, en janvier 1906, la Légion d’Honneur en signe de reconnaissance de son mérite. Son dévouement a permis à l’établissement dénommé La Providence d’être reconnu d’utilité publique le 31 mars 1900.


En 1891, à l’âge de 35 ans, Arthur Gardiner créé un premier hospice puis bâti un véritable hôpital entre Dinard et Saint Enogat. C’est en ce lieu qu’il commence son œuvre charitable en soignant les ménages ouvriers et les familles indigentes de la commune.

XX-ième siècle

Devenu « hôpital de guerre » durant la première guerre mondiale, La Providence subit les désagréments liés aux bombardements et est réquisitionné par les allemands durant la seconde.


Au cours du XXème siècle, l’établissement connaît d’importants travaux de modernisation et de reconstruction : création d’un service d’urgence, d’un bloc opératoire et d’un service d’hospitalisation de chirurgie, construction d’une Résidence pour Personnes Agées de 109 lits.

Un des grands bouleversements survient en 1993 avec la fermeture de la maternité. Puis, à la suite d’une ordonnance du 24 avril 1996, une grande réforme hospitalière est entreprise ce qui entraîne la suppression d’un plateau technique sur le secteur n°6 de la carte hospitalière, c’est-à-dire le secteur Saint-Malo/Dinard. Les deux établissements privés, Providence et Espérance, sont inéluctablement conduits à regrouper physiquement leurs blocs chirurgicaux.

Hopital Arthur Gardiner
Vue des bâtiments
Hôpital Arthur Gardiner
Des prises en charge avec des outils adaptés

XXI-ième Siècle

Le 31 décembre 2001, le service de chirurgie ferme ses portes pour permettre l’ouverture des lits de soins de suite.

Alors que l’établissement connaît un volume d’activité insuffisant et tente de se repositionner sur le territoire, la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité est sollicitée pour reprendre les établissements Arthur Gardiner en gestion puis une fusion est opérée le 1er juillet 2004 avec cette fondation reconnue d’utilité publique. A cette époque, l’Hôpital procède à la mise en place d’une nouvelle organisation médicale comportant des lits de médecine, des lits de soins de suite et une place de médecine ambulatoire.

La dynamique de l’offre de soins s’organise alors à partir des besoins de la population pour renforcer l’interaction entre les différents acteurs et établissements concourant aux soins. En d’autres termes, il ne s’agit pas de dupliquer ce qui se fait ailleurs mais de compléter, renforcer et rationnaliser, par le positionnement de l’Hôpital, l’offre globale du secteur. A cet égard, l’Hôpital est confronté à des évolutions historiques qui constituent autant de défis. Le premier défi est celui du vieillissement et plus généralement l’attention que notre société doit porter au grand âge. A ce constat s’ajoute celui de l’isolement. Lorsque la famille ou les proches ne peuvent faire face seuls, les soignants, les acteurs sociaux, les institutions doivent prévenir les risques de l’isolement et ses conséquences.